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Bilan de l épaule et tests spécifiques
Tests spécifiques de l’examen de l’épaule
Date: Friday, 17 Nov 2006 13:06
Matthieu CESAR , Interne des Hôpitaux, service de Chirurgie Orthopédique, Chirurgie du Membre Supérieur et de la Main, Service du Professeur CHAMMAS, nous présente un petit rappel des tests qui peuvent nous orienter lors du bilan clinique de l’épaule.
Tests de conflit
▪ Test de NEER : Patient debout, scapula maintenue dans une main et élévation antérieure passive réalisée par l’examinateur. + : douleur antérieure ou latérale typiquement entre 90° et 140°.
▪ Test de HAWKINS : Patient debout, bras à 90° d’élévation antérieure, impression d’une rotation interne par l’examinateur coude à 90°. + : douleur lors de la manœuvre (=conflit entre trochiter et ligament acromioclaviculaire).
▪ Test de YOCUM : Main sur épaule controlatérale. Impression d’une force vers le bas sur le coude par l’examinateur. + : douleur lors de la manœuvre.
▪ Cross-body adduction test : Patient debout, bras à 90° d’élévation antérieure, adduction passive par l’examinateur. + : douleur lors de l’adduction (=svt atteinte de l’acromioclaviculaire).
Tests de coiffe
▪ Test de JOBE : bras à 90° d’abduction dans le plan de la scapula avec les pouces vers le bas (=RI). L e patient doit résister à une force vers le bas imprimée par l’examinateur. + : Pas de résistance, le membre supérieur revient le long du corps.
▪ Test de PATTE : RE1 contrariée, patient debout. + : impossibilité de résister à la rotation interne imposée.
▪ Lift-off test : Main dans le dos du patient debout. Doit pouvoir décoller sa main du plan du dos ou de résister à une pression de l’examinateur. + : incapacité à réaliser les 2 manœuvres précédentes.
▪ Belly-press test : main du patient sur son ventre. Doit pouvoir pousser son coude vers l’avant sans décoller la main de son abdomen. + : Incapacité à réaliser cette manœuvre.
▪ Signe du « clairon » : L’absence de rotation externe entraîne une abduction du bras afin de pouvoir mettre la main à la bouche.
▪ « Dropping sign » = signe du portillon : Bras le long du corps, coude à 90° de flexion. L’examinateur amène progressivement l’avant bras à 45° de rotation externe, où il le lâche. Le patient doit pouvoir maintenir cette position. + : Retour de l’avant bras à 0° de rotation externe.
Tests d’atteinte de la LPB ou du labrum
▪ Test de SPEED = Palm-up test : Bras à 90° d’élévation antérieure, coude en extension paume vers le haut. Elévation antérieure contrariée. + : douleur sur la LPB.
▪ Test de YERGASON : Bras le long du corps, coude à 90° de flexion. Supination contrariée tout en palpant la coulisse bicipitale. + : douleur de la LPB
▪ Test d’appréhension antérieure : Patient couché, réalisation d’une abduction et d’une rotation externe. + : douleur lors de cette manœuvre.
▪ Test d’O’BRIEN : Adduction du bras de 10°, élévation antérieure contre résistance. 1ère partie : pouce vers le bas. + : douleur profonde de l’épaule. 2ème partie : pouce vers le haut. Test + si douleur profonde et diminution de la douleur lors de la 2ème partie du test.
▪ JOBE relocation test : Patient couché, abduction + RE du bras + impression par l’examinateur d’une translation postérieure puis relâchement de la pression. + : douleur au relâchement.
▪ Cranck test : Patient couché, abduction complète puis impression de RE et RI successives. + : douleur ou craquements audibles ou perceptibles.
Traduction :
Specific tests for shoulder examinations
• Presented by Sébastien Ruiz
• November 17th 2006
Matthieu CESAR, a hospital Intern from the department of Orthopaedic surgery, Upper
limb and Hand Surgery, under the direction of Professor CHAMMAS, gives us here a small
reminder of the tests that might help us when making a clinical evaluation of the shoulder.
Conflict Tests
▪ The NEER test : Patient upright, scapula held in one hand and forward passive
elevation carried out by the examiner.
Test positive when : forward or lateral pain typically between 90° and 140°.
▪ The HAWKINS test : Patient upright, arms at 90° forward elevation, the examiner
evaluates the internal rotation, elbow at 90°.
Test positive when : pain during this manœuvre (=conflict between the trochiter and the
acromioclavicular ligament).
▪ The YOCUM test : The patient places his hand on the opposite shoulder. He then
attempts to raise his elbow while the examiner places a downward force against it.
Test positive when : pain during the manœuvre.
▪ The Cross-body adduction test : Patient upright, arms at 90° forward elevation,
passive adduction by the examiner.
Test positive when : pain on adduction (= often acromioclavicular damage).
Rotator cuff tests
▪ The JOBE test (or « empty can » test): arms at 90° abduction in the plane of the
scapula with the thumbs pointing downwards (= internal rotation). The patient must resist a
downward force exerted by the examiner.
Test positive when : No resistance, the upper limb comes back to the side of the body.
▪ The PATTE test: The patient is upright with 90° forward elevation in the plane of
the scapula.
Test positive when : External rotation is difficult and impossible to resist the imposed internal
rotation.
▪ The lift-off test : The patient is upright with one hand behind the back. Should be
able to raise the hand off the flat of his back or resister pressure from the examiner.
Test positive when : inability to carry out the two previous 2 manœuvres.
▪ The belly-press test : patient has his hand on the belly. Should be able to move his
elbow forwards without removing his hand from his abdomen.
Test positive when : Inability to carry out this manœuvre.
▪ The « Hornblower » sign : The absence of external rotation means that the arm is
abducted when trying to raise the hand to the mouth.
▪ « Dropping sign » =doorway sign : Arm alongside the body, elbow at 90° flexion.
The examiner progressively brings the forearm to 45° external rotation, where he then lets go.
The patient should be able to maintain this position.
Test positive when : Return of the forearm to 0° external rotation.
Tests for damage to the long head of the biceps or the labrum
▪ The SPEED test = Palm-up test : Arm at 90° forward elevation, elbow extended
with the palm upwards . Difficulty in raising the arm forwards.
Test positive when : pain in the long head of the biceps.
▪ The YERGASON test :Arm alongside the body, elbow at 90° flexion. Patient tries
to supinate the arm while the examiner resists at the same time as he palpates the bicipital
groove.
Test positive when : pain in the long head of the biceps.
▪ The anterior apprehension test: Patient lying down, the arm is abducted to 90° and
rotated externally.
Test positive when : pain during this manœuvre.
▪ The O’BRIEN test: The patient’s arm is fully extended, then adducted to 10° in the
sagittal plane. The arm is maximally internally rotated, and the patient tries to resist against
the examiner’s downward force. 1st
Test positive when : pain deep down in the shoulder. 2nd
to see whether the pain decreases in the 2nd
▪ The JOBE relocation test : Patient lying down, abduction + external rotation of the
arm and the examiner evaluates the backward sliding movement, then releases the pressure
Test positive when : pain on releasing.
▪ The Crank test : Patient lying down, complete abduction. The examiner tests
external rotation and internal rotation in succession.
Test positive when : pain or a « clunk » feeling or sound .
part : thumb pointing downwards.
part of the test.
part :thumb pointing upwards. This is
Entorse de la cheville : En 11 points
Entorse de la cheville : En 11 points.
Date: Monday, 07 Sep 2009 08:46
1) Traumatisme douloureux de torsion de la cheville avec plus ou moins la sensation de 1 ou plusieurs “cracs” dans la cheville (réception de saut, course à pied, chute de sa hauteur, shoot au foot)
2) Effectuer une compression immédiate de la cheville (avec bande type coheban ou nylexogrip). Si possible associer la cryothérapie avec poche de glace ou de gel cryo; Si possible mettre le pied en l’air. La compression, le froid et le glaçage doivent être effectués au moins pendant 3 jours. Si l’appui est trop douloureux, on peut décharger un peu l’appui avec une ou deux cannes anglaises (jusqu’à ce que l’appui soit quasi indolore). Le jour même ou le lendemain, une consultation chez un médecin ou aux urgences doit être effectuée, afin de vérifier qu’il n’y ait pas des fractures ou autres complications associées (faire une radio de contrôle de la cheville surtout si la cheville gonfle beaucoup et le pied devient bleu) Une botte postérieure en résine peut être effectuée pour immobiliser la cheville la nuit.
3) Entre le 3ème et le 10ème jour un strapping avec élastoplaste doit être réalisé par un kinésithérapeute ou un médecin pour stabiliser et protéger la cheville. Le médecin doit prescrire des séances de kinésithérapie et un strapping pour les entorses moyennes et graves (et même pour les entorses bénignes pour les sportifs ou les travailleurs manuels dont les travaux de forces nécessitent une bonne stabilité). Pensez à vous raser les poils des jambes car l’élastoplaste dépasse largement au dessus de la cheville.
4) Electrothérapie de type stimulation musculaire des fibulaires peut être testée dès le troisième jour, elle nous indique si les muscles ont été aussi atteints par l’entorse ; parfois le muscle peut être un peu déchiré et l’électrothérapie doit être reporté au minimum 3 à 6 semaines post traumatisme.
5) De J3 à J10 : thérapie manuelle et réharmonisation ostéopathique, massage mobilisation douce de la cheville en maintenant la position courte des ligaments de la cheville pour ne pas gêner la cicatrisation tissulaire, renforcement des fibulaires (avec ou sans électrothérapie)
6) Les ultrasons ne sont pas forcément à utiliser à chaque entorse, je ne les utilise que dans un deuxième temps si l’œdème a du mal à se résorber et que la cheville reste assez douloureuse En cas de douleur qui ne diminue pas ou qui augmente il faut retourner voir son médecin pour vérifier si il n’y a pas une fracture ou un autre élément qui nous aurait échappé. De plus, dans le cas où l’appui du pied n’est pas supportable il faut surveiller les risques d’apparition de phlébite ou problème circulatoire.
7) La proprioception sur plateaux instables ou trampoline doit être commencée quand l’ appui n’ est pas douloureux, et quand les muscles fibulaires ont retrouvé une bonne tonicité. Il ne faut jamais négliger la douleur du patient qui pourrait augmenter si nous insistons dans une mauvaise direction ou une direction trop rapide. En général je commence à J10 si tout va bien.
8) Faut-il immobiliser de manière stricte pendant 3 à 6 semaines? Je ne suis pas pour l’immobilisation dans les entorses de cheville même pour les graves. (Comme de plus en plus de chirurgiens). Si la radio montre des signes de fractures ou d’ arrachement, l’ immobilisation stricte est alors appropriée avec une durée que le médecin précisera. Les cas plâtrés (sans fractures) sont beaucoup plus long à rééduquer car l’amyotrophie et la raideur sont plus marquées dans ce cas. Mais chaque cas doit être vu et examiné car suivant le profil du patient et l’histoire de la maladie, le médecin choisira ou non d’immobiliser partiellement ou totalement…
On peut aussi utiliser une résine ou attelle amovible en thermoformable pour la nuit…
9) Faut-il prendre de l’homéopathie ? Moi je l’utilise et la conseille mais sans conviction profonde… Donc oui, si vous voulez cela ne vous fera pas de mal un peu de “bonbons magiques” comme disent certains enfants.
10) Reprise du sport (judo, volley, foot, hand, boxe, kite surf, rugby…). Pour mes patients sportifs de haut et moyen niveau qui sont pressés de reprendre la saison en cours, je les fais reprendre avec strap ; et l’accord du médecin à J 30 au plus tôt si tout va bien pour les entorses moyennes à grave, et J 15 pour les petites entorses. Le retrait du strap et progressif jusqu’ à J60-90.
11)Pour les entorses à répétition, une semelle orthopédique de type stabilisatrice et adaptée au sport peut être proposé.
SPORTHEZIS : Semelles orthopédiques et attelles
En conclusion : Ces points ne sont que des rappels et des pratiques personnelles, vous devez dans tous les cas consulter votre médecin et en parler à votre kinéostéo ou kiné du sport qui vous suit.
Bonne rééducation et bon sport…
une bonne paire de semelle orthopédique peut aider à limiter le risque de récidive d’entorse de cheville par un meilleur maintien du pied( semelle avec cupule stabilisatrice au niveau du talon).
La recette pour des semelles sur mesure de qualité.
le site kine-osteo.com est de retour
bonjour, le cabinet existe depuis 2003.
Nous sommes spécialisés dans la rééducation du membre supérieur et de la main, l ‘orthopédie, la rhumatologie, l ‘ostéopathie et la rééducation fonctionnelle, le suivi des sportifs de moyen et haut niveau.
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La sécurité sociale ne remboursant pas l ‘ostéopathie, vous n ‘avez pas besoin d’ordonnance. En revanche, de nombreuses mutuelles prennent en charge l ‘ostéopathie si vous leurs envoyez une facture.